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Ces petites annonces m'ont été envoyées amicalement par

Manuel Joachim PEREZ (né en 1947 à Oran)

que je remercie infiniment

 

 

SAINTE-GERMAINE veille sur  le  cimetière  de  MERS-EL-KEBIR

 

Nombreux sont les marbriers de notre ville qui ont élu domicile aux portes du cimetière Tamashouet et dont les ateliers environnés de décombres funéraires : dalles, croix, vases, couronnes, entourages, etc… annoncent le terminus du tram qui s’arrête devant l’entrée du domaine des morts, entre une double rangée de fleurs.

A droite, les marchandes, hardiment campées, les mains sur les hanches, derrière les chrysanthèmes qui, comme une guirlande multicolore, garnissent le pourtour d’un superbe abri couvert, lançant à la cliente hésitante des appels retentissants ; tandis qu’à gauche leurs concurrentes s’affairent, non moins bruyamment derrière leur étalage odorant, protégées de l’ardeur du soleil par un paravent naturel fait de quelques branches au maigre feuillage.

                Le travail du marbrier dépasse souvent la simple construction de monuments : caveaux, chapelles, etc… ou la fabrication d’articles funéraires.

                Il taille dans la pierre, le granit ou l’albâtre, les dalles qui recouvrent les tombeaux et sépultures et les garnitures qui les décorent. Mais c’est surtout le marbre : marbre blanc de Carrare (aux environs de Rome), marbre bleu (toujours d’Italie), ou marbre noir (de Belgique), pur et sans aucune veinure, qu’il façonne, parce que plus riche et convenant parfaitement au genre « statuaire ».

                Car il est souvent appelé à sculpter des bustes, certaines personnes pratiquant le culte du souvenir jusqu’à faire immortaliser dans la pierre froide les traits de leur « cher disparu ».

                Ainsi donc, mardi, au cimetière de Mers-el-Kébir, Sainte-Germaine, en grandeur naturelle, portant sa quenouille sous son bras et laissant déborder quelques roses de son tablier relevé, a fait son entrée, un doux agnelet reposant à ses pieds ; et, dans le visage de la petite bergère, modèle et patronne de la Jeunesse agricole chrétienne, les habitants du village auront reconnu celui d’une jeune fille de chez eux qui désormais veillera sur le repos de leurs morts.

                C’est à un artiste marbrier oranais que revient le mérite de cette œuvre. Pendant deux mois et demi il a travaillé, avec l’aide d’un ouvrier, à faire éclore d’un énorme bloc de marbre blanc ne pesant pas moins de 1.000 kilos, une magnifique et imposante statue d’un poids de 400 à 500 kgs environ.

                Mais, quel travail lui a-t-elle coûté ?...

                Il lui a fallu d’abord modeler une maquette en terre glaise. Pour produire l’attitude, il s’est inspiré de gravures religieuses retraçant la vie légendaire de Sainte-Germaine : C’était une petite bergère très douce, très charitable, très secourable qui, il y a 3 à 400 ans, faisait paître gentiment ses blancs moutons. Les pauvres ne faisaient jamais appel en vain à son grand cœur. Un jour que son père lui demandait ce qu’elle tenait jalousement caché dans son tablier, une abondante pluie de roses s’en échappa. Un miracle s’était produit, les vieux vêtements s’étaient transformés en magnifiques fleurs en boutons.

                D’ailleurs en 1644, lorsque les fossoyeurs mirent à jour son corps qui avait été inhumé dans un simple suaire en 1601, Sainte-Germaine fut retrouvée dans un état de parfaite conservation.

                La reproduction du visage donna au marbrier beaucoup plus de mal à cause de la ressemblance qu’il devait présenter avec la jeune morte dont les parents lui avaient fourni la photo. Il imprima tous les détails de la physionomie dans la glaise, mais en grandeur naturelle cette foi. Il l’enduisit de plâtre de Paris, en fit un « moule creux » dans lequel il coula après l’avoir bien nettoyé au savon liquide cuit, du nouveau plâtre qui, une fois sec et dégagé de son moule (cassé) lui servit de modèle et lui permit d’entamer le marbre sûrement sans aucune hésitation.

                Lames, ciseaux à pointes, aiguilles, râpes, le taillèrent minutieusement, s’enfonçant sans pitié sous les coups répétés de la massette qui obéissait strictement à la main sûre qui la guidait.

                Cette main n’est pas seulement celle d’un ouvrier marbrier : c’est aussi celle d’un artiste à qui notre cimetière doit le monument érigé à la mémoire du cheminot Malvi qui s’élève à droite, dans l’allée centrale. Au carré numéro 11, un ange, gardien des cendres ancestrales symboliquement enfermées dans une urne funéraire, est également le fruit de son travail. Una maman du Sig est venue poser devant lui pour qu’il fige à jamais dans la pierre son attitude éplorée sur le tombeau de son enfant.

                Et cependant, son atelier est des plus modestes, n’ayant pour tout carrelage que la pierre nue et poussiéreuse. Sur les parois en planches, une vieille couronne pend lamentablement. Relégués dans un coin, des anges, pieusement agenouillés, dressent vers le ciel leurs deux mains jointes, semblant demander grâce du désordre qui règne partout alentour, où madriers, briques, échelles s’enchevêtrent dans un parfait désordre.

                La modestie du maître des lieux fait place à une fierté naturelle qui éclaire son regard lorsqu’il avoue avoir suivi pendant cinq ans les cours de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et de l’Ecole Nationale des Arts décoratifs. Une dizaine de bustes à Oran, Arzew, Rio-Salado, et maintenant Mers-el-Kébir, portent sa signature. Il ne s’est pas cantonné dans le genre funéraire. La maquette du monument élevé à la mémoire des cheminots morts pour la France qui s’élève sur l’esplanade de la Gare lui a valu d’être le gagnant d’un concours primé, il y a de cela une quinzaine d’années.

                Il ne nous reste plus, pour rendre hommage au talent de cet artiste marbrier, qu’à révéler son nom, aussi simple d’ailleurs que lui-même : c’est de M. Jules Dugaret qu’il s’agit.

                                                                                                                                             Par Claire VIALA

 L’ECHO  D’ORAN  -  02 novembre 1950

 

 

J’ai su  par Alice que cette statue avait le visage de Germaine Gimenez décédée à 18 ans (vers 1941) et cela ...  20 jours après la mort de son jeune frère Roger.
Sa mère y a consacré tout l’argent qu’elle destinait au mariage et au trousseau de sa fille.
Sa maman était marchande de bonbons à Kébir et on la connaissait sous le nom de Riteta.
 
Triste mais beau
 
Merci Alice

 

 

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Légion d'Honneur

 

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Différentes distinctions et succès scolaires

 

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Succès scolaires

Vente de maison Lubrano

2 naissances :

Langendorf Euleriet Jean Marc André Charles fils de Marc et Claire

Filippi Christian fils de René

 

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Marsa

Sont cités les joueurs :

Botella, Balzamo, Rodriguez, Saez, Vicidomini, Segura, Yvon, Amitrano

Quessada, sanchez, sellito, Riccardi, Benaisa, Font et Ayad

 

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Décès 1

Lloret Ignacia née en 1865 (84 ans) épouse de François Ferrandez

Quessada Joseph né en 1883 (66 ans)  fils de Francisco et Marie Pastor - marié ??

Gomez Henriette 64 ans épouse Hentz - rien de plus

Brisson Jean Félix Pierre né en 1915 (32 ans) époux de Caroline Palomba (Mort en Indochine)

laisse 2 filles de 3 et 1 ans (Jeanne)

Proto Salvatore né en 1888 (61 ans) veuf de Angèle Lubrano di Sbaraglione

Assante Micheline 25 ans  Religieuse fille de Louis et Maria Balzamo

 

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Décès 2

Telles josefa née en 1877 (72 ans) veuve de Enrique Lopez

Capodano Vicenta née en 1881 (68 ans) épouse de Dominique Costagliola di Polidoro

Lubrano Lavadera Salvador né en 1882 (68 ans) époux de Agnese Giordana

Perez Vicente (Patcho) né en 1871 (Altea) 78 ans époux de Maria Burle

Anselme Charles né en 1896 (53 ans) époux de Angèle Talon

Catuogno Giuseppe 86 ans (Oran) - rien de plus

 

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Décès 3

Gargiulo Nicolas Louis né en 1893 (56 ans) veuf de Assuncion Mas et époux de Antoinette Lubrano di Sbaraglione

Tremino Auguste né en 1897 (53 ans) époux de Anna Guerra

 

 

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Décès 3.1

Defendini Marie Josée 13 mois

Carandante Jules Aimé né en 1897 (52 ans) époux de Mathilde Manrique

Sellito Salvatore né en 1874 (75 ans)

 

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Décès 4

Launaro Anna née en 1872 (78 ans) veuve de Dominique Costa

Scotto d'Apollonia Giovanni Domenico né en 1870 (80 ans) époux de Antonetta Costa

Gilabert Sauveur né en 1893 (57 ans) veuf de Marie Gimenez

Bonfiglio Magdelaine née en 1872 (Oran 78 ans) veuve de Antoine Guastavino

Maccio Alessandro né en 1888 (62 ans) époux de Antonia Guastalli

Lubrano Lavadera ??? Pourrait être Raphael Hubert né en 1890 et alors époux de Josefa Garcia

 

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Décès 5

Santucci Berthe 45 ans veuve de Charles Ligneres et épouse de François Lubrano di sbaraglione

Viard Emile Victor né en 1873 (Mascara 77 ans) époux de Julie Deffieux

Palomba Baptistine née en 1922 (28 ans) fille de Ciro et Baptistine Negrotto

Ferrandez Thérèse née en 1888 (62 ans) épouse de Juan Antonio Andreo

 

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Décès 6

Sellito Crescenzo né en 1878 (72 ans) époux de Juana Romeo

Porro Marie Thérèse née en 1877 (73 ans) épouse de Joseph Ferrara

 

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Décès 7

Gargiulo Rose née en 1895 (55 ans) épouse de Joseph Costa

 

 

 

 

 

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